Commission Permanente du 1er Juillet 2016 : Intervention sur le Tourisme (Confédération Pyrénéenne du Tourisme et Projet de Golf à Vallespir)

Guillaume Cros est intervenu sur les financements de la Région en faveur de la Confédération Pyrénéenne du Tourisme (CPT).

De son côté, Agnès Langevine s'est exprimée sur l'étude relative à un projet de plateforme économique et touristique sur le territoire de la Communauté de communes du Vallespir dans les Pyrénées Orientales.

Confédération Pyrénéenne du Tourisme (Abstention)

Lors de la Commission Sectorielle, les élu-es de notre délégation ont demandé des éléments plus précis sur le Programme d’Actions 2016 et notamment sur la partie « Activité Ski » qui reste dominante.

En l’absence de ces éléments et bien que nous notons une réelle volonté d’aller vers un tourisme 4 saisons, notre délégation s’abstiendra et souhaite un bilan précis des actions réalisées en 2016.

 

Projet de plateforme économique et touristique sur la Communauté de communes du Vallespir (Contre)

Nous en sommes au stade de l’étude, mais notre groupe est opposé sur le principe à un tel projet qui plus est car celui-ci prévoit un golf.

Ce projet aggravera l’artificialisation des terres agricoles, des espaces naturels. Nous avons qu'une telle artificialisation engendre une exposition accrue aux risques naturels (inondations, glissements de terrain, vulnérabilité aux canicules et aux sécheresses), mais elle les favorise également, notamment du fait d’une forte imperméabilisation des sols. L’artificialisation du territoire français est aujourd’hui responsable de la perte de 236 hectares d’espaces terrestres naturels (dont les forêts) et agricoles par jour en métropole, ce qui correspond à la consommation d’un département français tous les sept ans. Selon les statistiques du Ministère de l’agriculture, si les espaces « artificialisés » ont gagné 259 000 hectares entre 2006 et 2009, les espaces agricoles en ont perdu 279 000, marquant ainsi une accélération du rythme de l’artificialisation depuis 2006.  Ce projet entrainera une utilisation de la ressource en eau dans un territoire où cette ressource est précieuse. Enfin, le SCOT Littoral Sud sur lequel se fonde ce projet a été attaqué devant le Tribunal Administratif de Montpellier en Juillet 2014 par des associations environnementales et nous soutenons ce recours.