Intervention de Patric Roux - Jeunesse - Assemblée Plénière du 23 mars 2018

Madame la Présidente,

En tant qu’élu-es, notre rôle est bien de construire des politiques publiques qui passent nécessairement par l’acte d’imaginer, de se projeter. Et quoi de mieux que de s’appuyer sur les jeunesses pour anticiper et atteindre cet objectif. Je dis les jeunesses car nous savons toutes et tous que «la Jeunesse n’est qu’un mot», un concept faillible, tant les situations, les réalités humaines, sociales, culturelles sont multiples.

A l’opposé du marché libéral qui les perçoit comme une cible alléchante, nos institutions présentent quant à elles une certaine résistance, une certaine inertie pour leur ouvrir la porte… Pourtant, face aux crises que nous connaissons, il existe indéniablement au sein des jeunesses une énergie et une soif d’avenir porteuses d’espoir.

Nous devons valoriser cette énergie et permettre aux jeunes d’être pleinement impliqués dans nos décisions dont le rôle doit être de leur permettre d’accéder à l’indépendance et l’autonomie dans l’ensemble des domaines de la vie : emploi, logement, culture, santé, égalité des droits, etc.. C’est leur reconnaître sans entraves leur place de citoyennes et de citoyens. Ainsi, comme l’indique très clairement cette délibération, parce qu’une politique Jeunesse(s) ne peut se construire sans les jeunes, la Région a fait le choix d’une démarche de concertation massive sur 10 mois. Je salue du reste l’implication forte de notre Vice-Président Kamel Chibli dans cette démarche. Des axes clairs se sont dégagés sur lesquels je ne reviens pas. A charge pour chacune et chacun d’entre nous d’être garant de la mise en œuvre de cette politique et donc également particulièrement vigilants pour que l’implication des jeunes en constitue une réalité avérée ! Car oui, nous parlons souvent des jeunes…mais à quel moment leur permettons-nous de parler en leur nom, de faire irruption dans les institutions ? Les jeunesses ont soif d’actions politiques, d’implication dans la vie de la Cité. Trop souvent, les portes sont closes. Le mois de mai arrivant, ouvrons grand notre Région Occitanie à ces jeunesses qui n’attendent que ça, soyons, en la matière, une Région exemplaire.